Merci à Julien Rapegno pour son interview sur la dynamique des livraisons par consignes et, plus largement, sur la livraison hors domicile en France. Les interviews peuvent être trouvées dans L’Echo Républicain et d’autres journaux du Groupe Centre France.
En quelques mots :
📦Le développement des réseaux de consignes soulève la question de l’immobilier et des investissements associés — une préoccupation beaucoup moins présente dans les modèles de livraison du dernier kilomètre basés sur des fourgonnettes, où la sous-traitance reste l’approche dominante parmi les opérateurs privés. Cela met en évidence la pertinence de l’établissement de 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐥𝐥𝐚𝐧𝐭𝐬 — 𝐢𝐧𝐜𝐥𝐮𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜̧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭𝐬, 𝐪𝐮𝐢 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐝𝐞́𝐜𝐥𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐨𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐏𝐔𝐃𝐎 — 𝐚𝐢𝐧𝐬𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐠𝐧𝐨𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬
📦Nous estimons que 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐞 𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐢𝐚 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞 6–8 % 𝐞𝐧 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 (𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐫𝐞́ 𝐚̀ 70 % 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐝𝐨𝐦𝐢𝐜𝐢𝐥𝐞, 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐞́𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞́ 𝐯𝐢𝐚 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞). La livraison à domicile reste donc de loin l’option dominante.
📦La livraison à domicile restera une option dominante ; cependant, sa part de marché devrait diminuer, et 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐯𝐚 𝐚𝐮𝐠𝐦𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐥𝐮𝐢 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬
📦Au-delà de la commodité pour certains cas d’utilisation des clients, les transporteurs s’intéressent principalement à l’efficacité opérationnelle dans le dernier kilomètre, 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧 𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐯𝐚𝐫𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 1 𝐚̀ 10 𝐞𝐧 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐥𝐢𝐬 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞́𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐮𝐟𝐟𝐞𝐮𝐫.
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